Les chevaux fiscaux représentent en partie la puissance d’un moteur. Cette mesure est incontournable dans l’achat ou l’immatriculation d’un véhicule. Pour comprendre la notion de nombre de chevaux fiscaux ainsi que leur importance, lisez la suite de cet article.
Plan de l'article
- Qu’est-ce qu’un cheval fiscal
- Comment calculer le nombre de chevaux fiscaux
- Le nombre de chevaux fiscaux pour connaitre la puissance réelle du moteur
- Le nombre de chevaux fiscaux impacte le cout d’achat et d’entretien d’un véhicule
- Le nombre de chevaux fiscaux détermine également l’assurance à payer
- Les différentes méthodes de calcul des chevaux fiscaux dans les pays européens
- Les évolutions à venir concernant les chevaux fiscaux et leur impact sur les automobilistes
Qu’est-ce qu’un cheval fiscal
Dans le système européen, un cheval fiscal est une unité de mesure pour classifier ou catégoriser par taxe les voitures en circulation. Elle est encore appelée puissance administrative. C’est donc l’indice qui permet de déterminer le prix de la carte grise d’une voiture et de son immatriculation. Il permet également de déterminer la puissance théorique du moteur.
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Cette mesure est différente de la puissance réelle du moteur et concerne beaucoup plus la cylindrée. Pour connaitre votre puissance fiscale, allez dans la case P.6 de votre carte grise.
Comment calculer le nombre de chevaux fiscaux
Cette méthode a été découverte par l’ingénieur automobile français Jules Salomon dans les années 1913. D’après cette méthode, pour déterminer le nombre de chevaux fiscaux, il faut : mesurer la cylindrée du moteur en litres et de la diviser par un nombre arbitraire. Initialement, elle doit être fixée à 2, puis augmentée à 1,8 en 1956. Cette formule est toujours en vigueur aujourd’hui pour déterminer le nombre de chevaux taxes d’un véhicule.
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Ainsi, le nombre de chevaux fiscaux est proportionnel à la cylindrée d’un moteur. À titre illustratif, un moteur de 1 litre aura généralement un nombre de chevaux fiscaux de 4, par contre, un moteur de 2 litres aura un nombre de chevaux fiscaux de 10. En réalité, plus la cylindrée est grande, plus le nombre de chevaux fiscaux est élevé, et plus la taxe sur le véhicule sera élevée.
Le nombre de chevaux fiscaux pour connaitre la puissance réelle du moteur
À partir du nombre de chevaux fiscaux d’un véhicule, vous pouvez aisément deviner la puissance réelle de son moteur. Il convient de noter que certains facteurs sont également à l’origine de la puissance réelle du moteur. Il s’agit de la configuration du moteur ou de la technologie qui a été utilisée. Par exemple, avec un moteur diesel, la cylindrée peut être plus petite que lorsqu’il s’agit d’un moteur à essence équivalent.
Le nombre de chevaux fiscaux impacte le cout d’achat et d’entretien d’un véhicule
Le nombre de chevaux fiscaux a une grande importance sur le coût d’achat et d’entretien d’un véhicule. En effet, si ce dernier a un nombre élevé de chevaux fiscaux, vous constaterez qu’il sera généralement plus cher à l’achat et à l’entretien. Par contre si le véhicule a un nombre de chevaux fiscaux plus faible, il en sera de même pour son cout.
Le nombre de chevaux fiscaux détermine également l’assurance à payer
Le nombre de chevaux fiscaux à grande incidence sur l’assurance automobile. En effet, lorsqu’un véhicule à un nombre de chevaux fiscaux élevé, les compagnies d’assurances la considèrent comme plus risquée. Ce sont des véhicules qui causent de nombreux dégâts comparativement aux voitures moins puissantes. Ils sont donc plus chers à assurer. Cela s’explique en partie par le fait que les véhicules plus puissants ont tendance à être conduits plus rapidement et plus agressivement.
Les jeunes conducteurs qui possèdent une telle puissance de moteur auront encore plus de difficulté à trouver une assurance si le véhicule est en leur nom.
Les différentes méthodes de calcul des chevaux fiscaux dans les pays européens
Les différents pays européens ont leur propre méthode pour calculer le nombre de chevaux fiscaux. En France, la puissance administrative est calculée à partir de la cylindrée et du nombre de soupapes par cylindre. Le résultat obtenu est ensuite multiplié par un coefficient en fonction de l'utilisation prévue : véhicule utilitaire, voiture particulière ou motocyclette.
En Italie, les chevaux fiscaux sont déterminés en fonction du diamètre intérieur des cylindres et non pas à partir de la cylindrée totale comme en France. Cette méthode a été introduite pour encourager les constructeurs italiens à produire des voitures avec des moteurs plus petits et plus efficaces.
Au Royaume-Uni, une formule complexe basée sur le couple maximal ainsi que le régime moteur où il survient est utilisée pour évaluer la puissance fiscale d'un véhicule.
Il n'y a donc pas de méthode unique pour calculer le nombre de chevaux fiscaux dans tous les pays européens. Cela peut poser problème lorsqu'il s'agit d'immatriculer un véhicule importé ou lorsqu'on veut comparer deux modèles vendus dans différents pays.
Les évolutions à venir concernant les chevaux fiscaux et leur impact sur les automobilistes
Les critères de calcul des chevaux fiscaux ont évolué au fil du temps, notamment pour tenir compte de l'évolution des moteurs et de la prise en compte des émissions polluantes. Depuis 1998, certains véhicules sont soumis à une taxe additionnelle sur les certificats d'immatriculation en fonction de leur niveau d'émission.
Aujourd'hui, face aux défis environnementaux et à l'urgence climatique, plusieurs pays européens envisagent d'introduire un nouveau mode de taxation qui prendrait davantage en compte les émissions polluantes réelles des voitures. Cette nouvelle méthode pourrait remplacer le nombre de chevaux fiscaux, considéré comme obsolète par certains experts.
En France, par exemple, le gouvernement travaille à la création d'un système basé sur le taux d'émission CO2/km afin que chaque automobiliste paie une taxe proportionnelle à son impact environnemental effectif. De même, dans plusieurs villes européennes comme Londres ou Paris, les propriétaires de véhicules diesel ou essence âgés doivent payer une taxe supplémentaire pour circuler dans certaines zones urbaines restreintes. Ces types de mesures coercitives visent ainsi à encourager les particuliers et les professionnels à se tourner vers des modes de transport plus durables tels que le covoiturage ou encore l'utilisation du transport public.
Vous devez vous informer scrupuleusement sur ces nouvelles dispositions réglementaires afin d'être préparé aux divers impacts financiers qu'elles impliquent.